Un livre, une destination pour de l’été…

Un livre…

L’amour est une île
Sous une chaleur étouffante, alors que le Festival d’Avignon s’enlise dans la grève des intermittents, Mathilde, une célèbre actrice surnommée la Jogar, revient dans sa ville natale. Au même moment, Odon, hanté par la belle Mathilde depuis leur amour passionné il y a dix ans, met en scène la pièce d’un auteur inconnu, mort dans des circonstances équivoques et dont la jeune soeur vient d’arriver, pleine de tourments et de question insidieuses…
« Un roman des amours blessées, des secrets et des mensonges. Un parfait roman d’atmosphère. On est vite emporté. »
Le Point
« Claudie Gallay signe ici un roman profond et touchant » Elle
p. 122
« Les cloches de l’église sonnent.
Elle pense à lui. Elle l’a vu dans le patio, elle savait qu’il viendrait, qu’à un moment il serait là, pour elle, à l’attendre.
Elle boit son thé.
Le dernier été, ils sont partis en Bretagne. Arrivés à Saint-Malo, ils ont eu envie de Guernesey. La lande, les rochers avec les vagues qui se fracassent, et les phares et la nuit. »
p. 128
« Les intermittents ont fermé les quatorze portes des remparts. Pendant quelques minutes, Avignon devient une île.
Plus personne ne peut ni entrer ni sortir.
Avignon, ville close. »
p. 166
« C’était une si belle histoire vous deux, dit Isabelle. Tu ne regrettes pas? Un sourire passe sur le visage de Mathilde. Parfois, Odon lui manque, sa tendresse, son amour aussi, les étreintes de son corps lourd. Elle laisse glisser sa cuillère sur la tranche de pain perdu. – L’amour est une île, quand on part on ne revient pas. Elle se lève, s’approche de la fenêtre. Des insectes bruissent furieusement dans les plantes du balcon. Les feuilles brûlent de tant de soleil. Isabelle vient la rejoindre. – Tu aimes encore? – Oui… J’aime mon métier, j’aime les mots, mes amis. J’aime la terre, la nature… – Et les hommes? – Les hommes aussi quelquefois. Je les aime tellement que je ne les aime qu’avec passion… Mais je m’ennuie vite avec eux. Ils me font perdre mon temps, me prennent mon énergie. »
p. 282
« Elles font ça tous les lundis, elles se donnent rendez-vous dans un McDonald’s à côté du journal. Elles déjeunent ensemble en parlant de choses légères.
Quand Julie arrive, Nathalie est déjà là, à l’intérieur. Elle a choisi une table loin de la lumière.
Nathalie part à Roscoff début août. A son retour, elle veut changer d’appartement, elle vient d’en visiter un plus grand dans le quartier de la Balance.
– je voudrais te le montrer…
Julie hoche la tête.
Elle décide d’une heure, d’un jour. »
p. 306
« Greg prend la main de Marie. Ils quittent la ville, traversent le pont.
Ils marchent le long du fleuve en remontant loin du bruit.
Le Rhône coule entre eux et la ville. Au loin, le mont Ventoux, Greg lui montre les cimes, il dit que l’hiver elles sont enneigées.
Le chemin se rétrécit. Ils continent et se glissent sous les arbres. C’est un endroit de prés et de culture, on y fait pousser des légumes et des fruits, en champs entiers.
Les branches touchent le fleuve.
Bientôt, il n’y a plus personne. »
Une destination…
Avignon – 3 septembre 2013


Le Palais des Papes

Le plus important palais gothique de l’Occident





Le palais des Papes et le symbole du rayonnement de l’église sur l’Occident Chrétien au XIVème siècle.



Edifié à partir de 1335, en moins de vingt années,
il est l’oeuvre principalement de deux papes bâtisseurs,
Benoît XII et son successeur Clément VI

Dans les jardins, j’ai croisé le nouveau pape :

Il n’a pas l’air marrant le Pape Michel XXXV



coucou Michel !










C’était l’été dernier !
Nous découvrions le Vaucluse !